Avec des tatouages qui sont maintenant de pratique courante et pour tous, qui n’offrent aucune sorte de sens de la transgression, nous sommes confrontés à la recherche constante de nouvelles frontières de modification corporelle.
Si un tatouage normal, aussi audacieux soit-il, ne parvient plus à déranger personne, la toute nouvelle pratique consistant à injecter de l’encre dans les globes oculaires est certainement quelque chose qui vaut l’étonnement même des plus téméraires.
C’est une pratique nouvelle, folle si l’on veut, et potentiellement pas sans danger. Voyons ensemble ce que c’est, si ça fait vraiment mal comme on dit ou si c’est une pratique, comme un tatouage normal, fondamentalement inoffensif.
Une pratique atypique et probablement légale en Italie
C’est une pratique frontière, c’est-à-dire une pratique qui dépasse vraiment les limites légales et professionnelles du monde du tatouage. Pour cette raison, tout d’abord, il est peut-être bon de discuter des implications juridiques du tatouage des yeux. Selon les lois italiennes, dans le cas où cela entraînerait une diminution permanente de la fonctionnalité des yeux, il devrait être considéré illégal, car nos lois sont assez claires concernant les déficiences permanentes de notre corps.
Y a-t-il des risques associés au tatouage des yeux ? Quels sont les dangers possibles ?
Malheureusement, il existe de nombreux risques associés à ceux qui se font tatouer les yeux. Tout d’abord, une quantité excessive d’encre peut endommager la structure conjonctive de la partie en question, créant des kystes et des poches d’encre qui ne pourront pas guérir même dans les années.
En même temps ils sont assez fréquents infections bactériennes après la pratique, qui peut aller d’une conjonctivite très banale à des infections assez graves, qui nécessitent évidemment d’autres types de traitements pour être guéries.
Dans le même temps, certains sujets ayant subi cette intervention très particulière se sont retrouvés avec des maux de tête assez sévères, qui n’ont pas disparu même des mois après l’opération et que pour l’instant la science est incapable d’expliquer.
Ce sont les risques les plus courants d’un type de tatouage qui est certainement parmi les plus extrême et qu’il devrait vraiment être réservé à ceux qui ont une approche radicale de la modification corporelle. Ceux qui ne vivent pas dans ce monde d’extrêmes devraient sans doute passer la main et se consacrer, si possible, à autre chose.